Santé : Ce qu’il faut savoir
- Vaccinations: la fièvre jaune, le paludisme, le tétanos, la diphtérie, la typhoïde, la poliomyélite, le ROR (rougeole, oreillon, rubéole), la coqueluche, la méningite A et C
- Taux de VIH le plus faible en Afrique 0,7%
- Diffuseur d’insecticide et plaquettes surtout pour les moustiques qui peuvent être redoutables
- Une diarrhée lors (ou au retour immédiat) d’un séjour en zone tropicale est très fréquent : 20 à 50 % des voyageurs tropicaux en font l’expérience.
- Attention au virus « Appolo », aux conjonctivites virales (surtout au mois de septembre). Il est responsable d’une maladie des yeux qui ressemble à une grosse conjonctivite et sévit dans presque tous les pays d’Afrique de l’Ouest.
- Crème de protection solaire, indice maximal
- Désinfectant des eaux de boisson (Micropur DCCNa : un comprimé par litre) ; laisser agir 2h avant consommation
- Boire beaucoup d’eau par jour
- Essayer de consommer des boissons « industrielles » : eaux dites de source, limonades, boissons aux fruits ou au cola. Veillez à ce que ces eaux vous arrivent non décapsulées.
- Ne porter que des vêtements en fibres naturelles, suffisamment amples pour qu’ils ne collent pas à la peau.
- Pas de baignade en eau douce stagnante : risque de bilharziose et autres parasitoses. En revanche, on peut se baigner au milieu d’un fleuve à grand débit, car les parasites et leurs vecteurs ne prolifèrent qu’en eau calme (à partir d’un bateau ou d’une jetée ; sinon, il faut revenir sur la berge en marchant dans l’eau du bord qui est à faible débit, et donc à risque).
- La plupart des médicaments peuvent s’acheter dans les pharmacies de Dakar, après avoir consulté un médecin en cas de problème. En cas d’achat sur place, vérifiez bien les dates de péremption et évitez les médicaments vendus sans emballage
- Des infrastructures sanitaires existent à proximité dans chaque ville urbaine
- La faculté de Médecine de Dakar est l’une des meilleures en Afrique et accueille des étudiants de toutes nationalités
- Des services d’urgence et/ou d’évacuation sanitaire (par voie terrestre, maritime ou aérienne), si nécessaire, sont disponibles 24h/ 24 au niveau de la plupart des zones touristiques
Sécurité : Ce qu’il faut savoir
- Conflit en Casamance: la Casamance a été récemment classée « Zone sans risques » par l’organisation mondiale du tourisme (OMT), vous pouvez désormais y aller sans souci.
- Terrorisme: Aucun attentat, aucune attaque n’a encore été signalé dans ce pays, à l’islam modéré, historiquement confrérique et qui a renforcé sa sécurité face au terrorisme qui a frappé les capitales voisines.
- Agression: Force est de constater que nombre d’arnaques, voire d’agressions, subsistent, principalement dans l’agglomération dakaroise, et concernent également les locaux. Éviter de sortir la nuit avec des objets de valeurs. Si vous êtes véhiculé, verrouillez votre voiture et ne l’ouvrir qu’en cas de besoin. N’acceptez pas les gris-gris qu’on vous offre prétendument sans contrepartie.
- Baignade: Une grande partie du littoral est longée par une barre qu’il vaut mieux ne pas franchir sous peine d’y rester. Par endroits, les courants sont assez forts, notamment vers M’Boro-sur-Mer, sur la Grande Côte (au nord de Dakar), et du côté de Yène, Toubab Dialaw, Popenguine, au sud de Dakar. Les lames de fond y sont fréquentes et peuvent vous emporter en moins de deux, alors ne laissez pas les enfants sans surveillance. Évitez les bains de rivière, surtout lorsque le courant est faible, à moins de vouloir courir le risque d’attraper la bilharziose.
- Drogue: On peut en voir circuler dans certains endroits mais c’est assez rare. En effet, les lois sénégalaises sont très strictes vis-à-vis de la drogue : les peines sont de 2 mois à 1 an de prison ferme pour consommation personnelle, de 2 à 5 ans si l’on vous surprend à en offrir pour consommation, et de 5 à 10 ans pour culture et trafic. Évitez d’accepter des colis sans en connaitre le contenu pour éviter qu’on vous en donne à votre insu.